Calculateur de Pression

Vélo route

La pression des pneus en vélo de route est un facteur déterminant pour la performance et le confort. Historiquement, on recommandait des pressions assez élevées, souvent entre 7 et 8 bar, afin de maximiser le rendement. Mais les études récentes et l’évolution des sections de pneus ont changé les habitudes. Aujourd’hui, avec des pneus de 25 à 30 mm, il est courant de rouler autour de 4 à 5 bar, surtout avec du tubeless, qui permet de descendre plus bas sans risque de pincement. Une pression adaptée améliore non seulement la vitesse de roulement sur revêtement rugueux, mais aussi l’adhérence en virage et le confort sur longues distances. La clé est d’adapter le gonflage en fonction du poids du cycliste, de la largeur réelle du pneu et du type de route pratiquée (asphalte lisse ou dégradé).

Gravel

En gravel, la pression des pneus joue un rôle encore plus crucial, car le terrain est varié : chemins roulants, pistes caillouteuses, routes mixtes… Une pression trop élevée rend le vélo inconfortable et fait rebondir sur les cailloux, réduisant la motricité. À l’inverse, une pression trop basse augmente le risque de crevaison par pincement. En règle générale, pour des pneus de 35 à 45 mm, on recommande une plage entre 2 et 2,5 bar. Avec un montage tubeless, on peut descendre davantage afin de maximiser l’adhérence et le confort, notamment sur terrains meubles ou sableux. Chaque cycliste doit ajuster en fonction de son poids, de la section exacte de ses pneus et du terrain prévu. Le gravel est une discipline où le compromis entre rendement, confort et sécurité est particulièrement important.

VTT

En VTT, la pression des pneus est volontairement plus faible que sur route ou gravel, afin de garantir grip et confort sur les terrains techniques. La plage habituelle se situe entre 1,3 et 2 bar, mais elle varie selon le type de pratique (XC, enduro, descente) et la largeur des pneus. Avec un montage tubeless, il est possible de descendre en dessous de 1,5 bar, ce qui améliore la motricité et l’adhérence sur les racines et les pierres. En revanche, avec une chambre à air, il faut rester un peu plus haut pour limiter le risque de pincement. Le choix de la bonne pression dépend du poids du cycliste, du type de terrain et de la largeur du pneu (2.1”, 2.4” ou plus). Un bon réglage permet d’obtenir un compromis optimal entre rendement, confort et sécurité.

Tubeless ou chambre à air ?

Le choix entre tubeless et chambre à air influence directement la pression optimale.

• Tubeless : permet de rouler à des pressions plus basses sans risque de pincement, améliore le confort et l’adhérence, et réduit la fréquence des crevaisons grâce au liquide préventif. En revanche, l’installation est parfois délicate et nécessite une pompe spécifique ou un compresseur.
• Chambre à air : reste la solution la plus simple et économique. La réparation est rapide (changement de chambre), mais elle impose de rester à des pressions un peu plus élevées pour éviter les pincements, ce qui limite le confort et le grip sur terrains difficiles.

FAQ – Pression pneus vélo

Q1 : Quelle est la bonne pression pour un pneu vélo route ?
La bonne pression dépend du poids du cycliste et de la section du pneu. Pour des pneus de 25–28 mm, la plage recommandée se situe généralement entre 4 et 7 bar, avec une tendance actuelle à rouler un peu plus bas pour améliorer confort et adhérence.

Q2 : Comment savoir si mes pneus sont trop gonflés ?
Un pneu trop gonflé donne une sensation de dureté, manque de confort et peut perdre en adhérence sur route rugueuse. On ressent souvent des vibrations excessives dans le guidon et la selle.

Q3 : Quelle pression pour un vélo gravel ?
Pour des pneus de 35–45 mm, la plage idéale se situe entre 2 et 3,5 bar, selon le terrain et le poids du cycliste. Plus la section est large, plus on peut descendre en pression.

Q4 : Quelle pression pneu VTT 29 pouces ?
La plupart des cyclistes roulent entre 1,3 et 1,8 bar pour un VTT 29”, avec possibilité de descendre plus bas en tubeless. L’objectif est de trouver le bon compromis entre grip et sécurité.

Q5 : Faut-il gonfler différemment l’avant et l’arrière ?
Oui. L’arrière supporte une charge plus importante (poids du cycliste et transmission de puissance). En général, on ajoute 0,2 à 0,3 bar de plus à l’arrière par rapport à l’avant.